«  Quelle sensation incroyable. La première fois que j'ai gagné à Monza en 2019, c'était tellement émouvant pour moi et pour toute notre équipe et je ne pensais pas que gagner ici à nouveau aurait pu être tout aussi émouvant », avoue Charles Leclerc, auteur d’une course parfaite à Monza.

C’était inattendu. Si Charles Leclerc était 4e sur la grille à Monza, les projecteurs étaient plutôt tournés vers les Mclaren. Lando Norris en pole position est le seul pilote encore en lice à pouvoir, à la régulière, rivaliser avec Max Verstappen. Si mathématiquement d’autres pilotes sont encore dans la course, sur la piste, il y a peu de chances.

Après un départ houleux entre les deux Mclaren, Oscar Piastri a pris le lead sur son coéquipier. Avec ce dépassement agressif à la chicane Roggia, Lando Norris perd des plumes et Charles Leclerc prend le dessus sur le britannique. Dernière, George Russell se perd à la première chicane et tire tout droit, il est relégué à 8e position derrière les deux Red Bull. Si la victoire semble se jouer entre les deux Mclaren, à l’arrière, Leclerc, Hamilton et Sainz ne lâchent rien. Car une fois n’est pas coutume, la gestion des gommes sera la clé. Après 15 tours, Leclerc qui voyait son rythme s’effacer, rentre au box et passe les durs. C’est grâce à une excellente gestion que Leclerc est parvenu à conserver ses pneumatiques plus longtemps que ses rivaux. Il a alors surpassé les deux Mclaren, contraintes de s’arrêter une fois de plus.

Avec la quatrième place de Sainz, Ferrari réalise un gros hold up en Italie avec 37 points de plus au compteur.

Suivent ensuite Hamilton, Verstappen, Russell, Perez, Albon et Magnussen.

Magnussen remporte un point mais perd son permis, après son accrochage avec Gasly. Il est donc disqualifié pour la prochaine course à Baku.